Il faut savoir qu’une petite minorité d’éleveur d’akita inu en France et en Europe peuvent se permette de pratiquer ces tarifs (donc attention aux tarifs pratiquer à l’extérieur il faut que le chiot soit estimé à sa juste valeur).

Certain akita inu d’un certain âge au Japon peuvent atteindre des sommes de la valeur d’une voiture de luxe ou bien au contraire le prix d’une voiturette. Il faut savoir aussi que les importations ne sont pas dans tous les cas la preuve d’une bonne reproduction à l’heure actuelle.

Comme au japon, une sélection est faite suivant la qualité des chiots : plus le chiot est typé, avec les yeux bien inclinés et foncés, un joli sourire, des petites oreilles bien en avant, un stop assez remonté pour les mâles, un bon volume de poil qui se rapproche de la couleur rouge pour les chiots roux blancs par exemple, et une bonne ossature, plus le chiot sera élevé. Voilà tous les critères qui peuvent engendrer un prix plus élevé. Retrouver tous ces critères sur le même chiot est très rare, ce sont des sujets qui ne sortent pas très souvent.

Cela ne veut pas dire que les chiots les moins chers de mon élevage ne sont pas aptes à faire des expositions. Je peux même vous dire que j’ai vendu des chiots à des prix très raisonnables qui ont des résultats exemplaires en expositions, contrairement à d’autres éleveurs, ils peuvent tout aussi bien récupérer des CACIB et des meilleurs de race. Ils ne correspondent tout simplement pas à mes choix de sélection.

C’est pourquoi le mieux est de se déplacer à l’élevage, car par téléphone ou par mail cela n’est pas facile d’expliquer la qualité du chiot. La comparaison et la vision est toujours la meilleure solution.

Mon élevage à l’heure actuelle n’est représenté que par des sélections effectuées sur mon propre élevage et sur celui de Patrick SUARD. L’on peut dire aujourd’hui au vu des résultats que les sélections ont été bien choisies, que nous avons été des bons sélectionneurs Français et je dirai même devenus leader Européen de l’akita inu.

J’ai un certain nombre d’akita inu, ce n’est pas « l’usine », mais c’est simplement pour remédier au problème de consanguinité. En effet, il faut faire très attention à ce problème, il y a beaucoup de consanguinité en France et en Europe ce qui engendre toute sortes de problèmes tels que des tares, choses que j’essaie d’éviter. Même si le risque zéro n’existe pas, le rôle de l’éleveur est aussi de tout faire pour éviter ce fléau. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à autant investir dans mon cheptel afin d’avoir le plus de sangs possibles. Car être éleveur n’est pas seulement de représenter cette race, de porter le nom akita inu.

Je peux me vanter à ce jour de pouvoir choisir beaucoup d’accouplements différents avec mon cheptel, d’assembler différents sangs nouveaux.

Quand j’achète un akita inu, je fais en sorte qu’il n’y ait aucun signe de dysplasie des hanches. A, B j’achète, C, D ou E je n’achète pas. Quand vous achetez un chiot akita inu, que ce soit à mon élevage ou ailleurs, je vous conseille de bien regarder la consanguinité et la dysplasie des hanches des parents suivant les lettres. Car pour moi tout est héréditaire, cela fait parti également de mes choix de sélection. De ce fait, je n’ai aucun signe de dysplasie dans mes lignées, choses également très importantes aussi bien pour mon élevage que pour mes clients.

Je ne suis pas contre la consanguinité, mais une consanguinité calculée.